L'année 2020 aura marqué durablement nos vies et nos esprits. La France et Israël, à l'instar de tous les Etats de la planète, sont confrontés à la première pandémie mondiale du III^ème Millénaire. Nul ne peut dire quand cette crise prendra fin. Nous savons seulement qu'elle s'éteindra. Nos vies sont contraintes, nos libertés fragilisées et nos espérances difficiles à tracer. Au fond des ténèbres, des initiatives, tant israéliennes que françaises, ont permis de nous adapter et de soulager des souffrances. Il s'agit aussi bien d'améliorer la situation des personnes malades que de remettre du lien social dans nos vies. Car l'homme est un être social. Il se nourrit d'espérance aussi.

De l'espoir, c'est ce qui a marqué l'actualité israélienne ces derniers mois. L'administration Trump, en fin de mandat, a rendu possible ce qui, durant plus d'un demi siècle, a paru inimaginable : la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et des Etats influents du monde arabe. Les Emirats Arabes Unis, L'Arabie Saoudite, le Maroc, les uns après les autres, s'ouvrent à l'Etat d'Israël qu'ils avaient toujours jusque là combattu. On ne fait la paix qu'avec les ennemis d'hier. Et d'un coup c'est bien une nouvelle ère d'espoir qui agite un Proche-Orient bien malmené par ailleurs et trop souvent dans l'indifférence.

Aussi il nous appartient d'écrire une nouvelle année, forts des enseignements de l'année qui s'achève et avec l'assurance de l'émergence d'un monde nouveau, simplement parce que nous avons changé avec lui. Sortir des ténèbres pour marcher vers la lumière, en quelque sorte. A l'instar du premier mot de l'Ancien Testament : "Bereshit", au commencement .... A nous d'écrire la suite.

Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2021 pour vous et vos proches.