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9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 14:35

Les fêtes de Hanoukah ont débuté le 07 décembre et s'achèveront le 15 décembre 2023, par l'allumage de la huitième et dernière bougie. Deux mois après le génocide perpétré par les organisations terroristes palestiniennes, soutenues par plusieurs puissances étrangères, la fête des Lumières prend une nouvelle connotation lorsque nos regards se tournent vers les otages israéliens maltraités et détenus dans des conditions indignes dans l'indifférence des organisations humanitaires complices, aujourd'hui comme naguère, des assassins antisémites.

 

La fête de Hanoukah apparaît tardivement dans le calendrier liturgique hébraïque. Elle commémore les évènements en lien avec la révolte des frères Macchabées contre l'Empire hellénistique des Séleucides, au IIème siècle avant l'ère commune. Il est écrit, dans le premier Livre des Macchabées, que lorsque les Juifs reprirent le contrôle du Temple de Jérusalem ils détruisirent les objets du cultes souillés par les sacrifices faits aux dieux païens et les remplacèrent par de nouveaux objets. A la suite de quoi, le Temple fut inauguré et dédié au culte yahviste, durant huit jours de célébrations. Ces huits jours de fêtes faisant allusion à l'inauguration du premier Temple par Salomon. Ici, nulle allusion à l'allumage de bougies.

 

C'est une interprétation talmudique qui a donné naissance à la fête. Comprenant la guerre des hébreux contre les séleucides comme un ultime combat entre le polythéisme grec et le monothéisme hébreu, la question de la lumière, traditionnellement perçue comme émanation de la présence divine parmi les hommes, est ici célébrée comme le triomphe du Dieu unique sur les conceptions païennes. le Talmud raconte qu'il n'y avait plus d'huile pour allumer la Ménorah du Temple. On retrouva dans les ruines, une fiole contenant de quoi illuminer le Temple durant une seule journée. Or il fallait huit jours pour fabriquer l'huile consacrée. Un miracle se produisit donc. L'huile trouvée dans la fiole brûla huit jours durant....

 

Cette fête, ignorant les jours chômés et le jeûne des autres fêtes juives, est tournée vers la joie, l'espérance et autrui. C'est une période d'allégresse où il n'est pas rare d'échanger des cadeaux. Certains par souci de faire des liens évoqueront un Noël Juif. Il n'est pas possible de faire l'impasse sur la question du solstice d'hiver dont la date est proche lors des fêtes de Hanoukah. Aussi le lien avec Noël, prenant racine dans l'Empire romain, inspiré à la fois des Saturnales romaines et de la fête de Sol Invictus, lors du solstice, est plus que probable pour ne pas dire évident.

 

Il marque aussi, dans la période contemporaine, la survie d'un peuple promis à la destruction. Cette survie se manifeste, notamment, dans l'Etat d'Israël dont les armoiries portent la Ménorah. Hanoukah est ainsi un symbole de Résistance qu'expriment ces huits lumières successives qui brillent de plus en plus fort au tréfonds des ténèbres.

 

Deux mois après les horreurs du 07 octobre 2023, cette commémoration de Hanoukah prend un tour particulier. Nous songeons aux familles d'Israël éprouvées par les morts et les blessés. Nous pensons aux otages violemment arrachés à leurs familles et maltraités. A ceux qui ont été relâchés et qui souffrent dans leur âme et dans leur chair des conditions de leur enlèvement et de leur séquestration. Certains n'ont plus de familles, celles-ci ayant été massacrées, souvent sous leurs propres yeux, par les islamo-fascistes arabes qui les ont attaqués. Nous songeons également aux deux cents otages toujours séquestrés, toujours maltraités dans le silence complice des organisations internationales non-gouvernementales humanitaires. Nous voulons croire, en cette fête de Hanoukah 2023, que le miracle qui arrivera là-bas, sera la libération de tous les otages et le démantèlement des organisations criminelles qui les retiennent.

Que la Lumière triomphe des ténèbres !

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 12:22

Le dimanche 29 janvier 2023, à 09h45, à l'Hôtel Best-Western, avenue de la Manufacture à Châteauroux, se tiendra l'assemblée générale de l'Association LES AMIS D'ISRAEL DE L'INDRE - ASSOCIATION FRANCE-ISRAEL DE L'INDRE.

A l'issue se déroulera une conférence animée par M. David FELDMANN, président de l'Association France-Israël du Cher et président du Comité du Souvenir de la Tragédie des Puits de Guerry (1944), consacrée à cette question exprimant un souci brûlant d'actualité :

L'ANTISIONISME, UN RACISME BIEN SOUS TOUS RAPPORTS ?

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 12:23

ASSOCIATION FRANCE-ISRAËL ALLIANCE GENERAL KOENIG :

Aujourd’hui, la plupart des médias pratiquent le fact-checking : on dit les faits, on vérifie après. Procédé qui permet de rendre coupable Israël plus souvent qu’à son tour. Remake d’un film qui marche bien.

Les faits

Israël : 19 morts en un mois et demi (entre le 22 mars et le 5 mai), assassinés avec des haches, des couteaux, des fusils. 3 de ces attentats meurtriers dirigés contre des civils ont été orchestrés depuis Jénine.

Jénine : le 11 mai, Israël mène une opération antiterroriste à Jénine pour appréhender un des responsables de cette vague de terreur. Des dizaines de Palestiniens armés leur tirent dessus ; ils tirent de façon nourrie, aveugle et incontrôlée. Dans les échanges de feu, la correspondante d’Al-jazeera, Shireen Abu Aqla, est tuée.

Autorité palestinienne : Israël a proposé à l’Autorité palestinienne (AP) son offre pour une enquête conjointe : refusé par l’AP.

Tweet de Julien Bahloul (11 mai 2022) sur la mort de la journaliste qatarie Shireen Abu Aqla à Jénine avec portrait de la journaliste

Ce que l’on sait actuellement

Il n’y a actuellement aucune certitude sur l’origine du tir. Les éléments que nous avons sont :

  • une vidéo à Jénine durant les échanges de tirs, on entend les Palestiniens crier « Ils en ont touché un, ils ont touché un soldat, il est à terre ». Mais aucun soldat de Tsahal n’a été blessé à Jénine. On peut tirer de ce dialogue que des Palestiniens, tirant sans discernement, ont probablement touché la journaliste d’Al-Jazeera Shireen Abu Aqla ;
  • le rejet de la paternité de ce tir par Israël, qui mène du reste une enquête interne ;
  • le refus par les Palestiniens de donner la balle qui a tué la journaliste pour être analysée en laboratoire.

La partialité

Bien que l’origine du coup de feu fatal à la journaliste n’a pas été identifiée, Israël en est aussitôt désigné l’auteur.

Médias
Une heure et demie après la mort de la journaliste, l’AFP titre « Une journaliste d’al-Jazeera tuée par un tir de l’armée israélienne en Cisjordanie ». Tous les organes médiatiques en France reçoivent les dépêches de l’AFP, donc ce titre se retrouve tel quel dans l’immense majorité des titres presse, radio, télé.

Comme le note Richard Prasquier, l’AFP agrémentait cette nouvelle d’une photo qui représentait les funérailles de la journaliste. « Dans l’après-midi on a appris qu’une autopsie avait été effectuée à Naplouse. Nous devons donc à l’AFP, cette agence d’informations célèbre pour sa rigueur et son impartialité, d’avoir rapporté un exploit unique: des funérailles qui, le jour-même, précèdent une autopsie ! »

L’AFP a rectifié son titre après l’intervention de l’association CAMERA, puis retitre : « Une journaliste d’al-Jazeera tuée lors d’affrontements en Cisjordanie ». Voir le récit fait par InfoEquitable.

ONG
Un homme tué à la hache devant son fils de 6 ans. Des personnes poignardées en faisant leur course ou leur plein d’essence. Un père promenant son bébé en poussette et faisant fatalement bouclier de son corps pour protéger son fils. Des jeunes gens assassinés à la terrasse d’un café.

Des ONG comme Human Rights Watch ne s’en sont aucunement émue, car les morts étaient israéliens. Rien. Pas un tweet. Rien de rien. Mais les voilà « consternés » par la mort d’une journaliste qatarie à Jénine, qui aurait été tuée par les Israéliens.

Nous appelons les personnes censées être responsables à maîtriser leur discours. La propagande a déjà tué. Il en va de vies humaines.

Pour rappel, l’histoire très résumée d’une grosse fake news née à Jénine, il y a de cela 20 ans…

 

Jénine 2002

En mars 2002, après une série d’attentats en Israël ayant fait 120 morts pour le seul mois de mars, Israël avait entrepris une opération antiterroriste en Cisjordanie, notamment à Jénine, ville que les Palestiniens eux-mêmes avaient baptisée « capitale des shahid » (ceux qui font des attentats-suicides).

Les combats à Jénine entre Tsahal et les Palestiniens étaient féroces, ces derniers étant lourdement armés. C’est ainsi que naquit la rumeur « des massacres de Jénine ». Les médias relayèrent sans discernement « la tuerie de centaines de Palestiniens », le « massacre délibéré à grande échelle ».

L’émissaire du secrétaire général de l’ONU Terje Roed-Larsen, après avoir précipitamment parlé de « massacres incroyablement effroyables », se voit contraint de se rétracter : « Je n’ai pas accusé et je n’accuse personne d’avoir commis un massacre. Nous n’avons pas d’informations complètes de Jenine ».

Enfin, un rapport de l’ONU d’août 2002 clôt définitivement le débat, dénonçant les combats qui ont eu lieu dans des zones densément peuplées par des civils, « en grande partie à cause du fait que les groupes armés palestiniens recherchés par Tsahal pendant son incursion ont placé leurs combattants et leurs installations parmi les civils », notant que « les Palestiniens armés sont supposés avoir largement piégés les maisons civiles – cherchant à viser les soldats de Tsahal, mais ont aussi mis en danger les civils », et que « au moins 52 Palestiniens, parmi lesquels plus de la moitié sont des civils, et 23 soldats israéliens sont morts. »

Un peu vexée de n’avoir pas eu son massacre, certains journalistes ne peuvent se résoudre à voir dans la bataille de Jénine un combat entre combattants en milieu urbain. Alors allons-y pour la rumeur de « crimes de guerre », puisqu’on nous explique que l’armée israélienne « s’est livrée à des violations des lois de la guerre à l’encontre de civils et d’hommes « hors combat ». »* On peut lire que des cadavres ont été enterrés sous les gravats, qu’il fut interdit de porter secours aux victimes, que la force a été utilisée de façon disproportionnée etc. Les accusations de « témoins » palestiniens abondent dans les médias, elles vont toutes dans le sens d’exactions épouvantable menées par les soldats israéliens, qui auraient même utilisé des balles….radioactives !

Mais tous les démentis et preuves du monde n’y ont rien fait : la souillure laissée par la rumeur est demeurée.

* Le Monde, « Enquête sur l’action de Tsahal dans le camp palestinien de Jenine », 27 avril 2002

Lire en ligne sur le site de l'association France-Israël Alliance Général KOENIG

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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 16:34

Depuis Gal Gadot, chacun sait que Wonderwoman est israélienne. La Dame de Fer s'appelait Golda Meir quand elle était Premier Ministre. La place des femmes dans le mouvement sioniste et la construction de l'Etat d'Israël est égale à celle des hommes. L'égalité entre les sexes est affirmée par la déclaration d'indépendance de 1948. Cette place est cependant plus discrète dans les textes bibliques, alors que les femmes y sont présentes depuis le récit de la Création. Le rouleau d'Esther est une exception dans la littérature des prophètes. Ici, le sauveur des Juifs prend les traits d'une femme.

La fête de Pourim débutera ce mercredi 16 mars au soir et durera trois jours. Elle commémore la victoire des Juifs en exil à Babylone contre ceux qui voulaient leur destruction. Cette fête est atypique. Elle est l'occasion d'une très grande manifestation de joie, d'une surconsommation de vin (juste assez pour ne plus distinguer le nom du méchant de celui du gentil lors de la lecture du texte) et de plaisanteries comparables à notre 1er avril, le tout en étant déguisé.

Le mot "pour" désigne le sort. Celui par lequel, Haman, le vizir du roi Artaxerxès ou Assuerus, selon les versions, détermine le jour où il sera procédé, par tout le pays, au massacre des Hébreux. Leur crime ? Ne pas s'agenouiller devant des hommes, simples mortels, quels que soient leurs titres. La vanité du Vizir ne peut le tolérer. Pourvu des pouvoirs que lui a conféré le roi, rien ne saurait arrêter sa folie destructrice qui s'exprime à travers un décret "royal".

Rien, sauf peut-être une femme : Hadassa, qui se fait appeler Esther pour ne pas être identifiée comme fille des Hébreux. Elle vit au Harem du Roi et devient sa Reine. Elle a vent du complot d'Haman. Elle obtient, par d'habiles stratagèmes, qu'Haman et ses complices soient pendus. Les Hébreux sont non seulement sauvés mais ils peuvent retourner à Jérusalem et sacrifier au Temple.

Esther porte ainsi la responsabilité que les prophètes et les chefs de guerre ont habituellement dans la Bible. Elle figure aussi bien Moïse, Josué ou David, que Joseph ou Jacob. Esther, à bien des égards, est le Messie fait femme.

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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 12:16

Un mensonge répété de génération en génération n'est pas une vérité (France-Israël du Cher)

 

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7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 16:23

Le président et les membres du bureau de l'Association France-Israël du Cher vous souhaitent, à l'occasion de Rosh Hashana, une Shana Tova 5782 ! Soyez inscrits dans le livre de l'année !

La pandémie demeure et avec elle des contraintes pouvant influencer le fonctionnement de nos activités.

Nous ne pouvons toutefois pas abandonner l'espoir, pour l'année à venir, d'une amélioration de la situation sanitaire. Celle-ci ne sera pas le fruit de miracles, de magie pas plus que de mantras médiatiques ou d'exhortations en chaire, confinant à des formes nouvelles d'obscurantisme et d'exclusion.

L'an passé, la prudence et le respect des gestes barrières, partout où ils ont été pratiqués, ont prouvé qu'ils pouvaient endiguer l'épidémie. Non pas la faire disparaître, mais la contraindre et en limiter tant les ravages que la circulation.

La volonté folle de reprendre "la vie d'avant", formule contestable quand la vie est une et indivisible, en s'affranchissant de ces simples précautions, raisonnables et objectives, pousse à croire en des solutions irrationnelles. Ici, la rue le dispute à l'Académie. Personne ne dispose actuellement de la solution et les mutations des variants en cours ne peuvent conduire qu'à la circonspection et, surtout, à une humilité qui manque à tous.

Défions-nous des récits causalistes, fédérant des rancœurs contre des boucs-émissaires. Nous ne savons que trop bien vers qui les regards se tournent et où conduisent ces mythes.

Défions-nous aussi de l'arrogance positiviste remplaçant le nom des idoles par le mot science. Elle génère ses propres mythes à commencer par le racisme et l'antisémitisme, justifiés par des arguments pseudo-scientifiques, comme ce fut le cas au XIXème siècle. Là encore il se trouvera toujours un bouc-émissaire.

Nul n'est indemne de reproches.

Retourner à l'essence de l'être, au questionnement de soi, des autres et du monde, conduit à mesurer ses actes et à prendre conscience de leurs effets.

Cette introspection est au cœur des Jours Terribles qui vont de Rosh Hashana à Yom Kippour, le jour de l'expiation ou du "Grand Pardon".

Nous souhaitons que la raison l'emporte et que la crise sanitaire ne soit bientôt plus qu'un lointain souvenir.

Nous vous souhaitons, à chacun d'entre vous , ainsi qu'à vos proches, une bonne et heureuse année.

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22 avril 2021 4 22 /04 /avril /2021 14:48

L'association France-Israël de l'Indre s'associe à l'émotion suscitée par la décision de la cour de cassation en date du 14 avril 2021 qui exclut toute poursuite pénale contre Kobili Traore, l'assassin de Sarah Halimi, au prétexte qu'il avait préalablement consommé des produits stupéfiants avant de commettre son crime.

L'association France-Israël de l'Indre invite toutes les personnes choquée par l'impunité contre les antisémites devant la justice française à imprimer le tract ci-dessous et à le coller à leurs fenêtres le dimanche 25 avril 2021, journée du souvenir des déportés. Chacun est invité à prendre cet affichage en photo et à le diffuser sur les réseaux sociaux accompagné du hashtag #Justicepoursarahhalimi .

L'association France-Israël du Cher s'associe à cette action et rappelle sa propre initiative, une fleur pour Sarah à déposer au pied des monuments aux morts de votre commune, accompagné d'un mot "Justice pour Sarah Halimi", et à photographier pour diffusion sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Justicepoursarahhalimi . (25 avril 2021 une fleur pour Sarah Halimi)

 

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17 avril 2021 6 17 /04 /avril /2021 10:16

Le 14 avril 2021, la cour de cassation a ôté tout espoir de procès dans l'affaire Sarah Halimi. Son assassin, Kobili Traoré, ne sera jamais jugé. La cour de cassation autorise en effet l'homicide volontaire avec préméditation à caractère antisémite, dès lors que l'auteur aura préalablement aux faits consommé des produits stupéfiants. Alors que l'usage, l'acquisition et la détention de produits stupéfiants constituent des infractions pénales, que la consommation de produits stupéfiants est une circonstance aggravante pour tout crime ou délit, cette même consommation est une excuse pénale lorsque l'on tue un Juif. La justice française abandonne les citoyens juifs, comme la police les abandonne. Les forces de police ont assisté pendant plus de trente minutes à l'assassinat à coups de pieds et coups de poing de Sarah Halimi sans lui porter ni secours ni assistance jusqu'à ce que Kobili Traoré l'ait défénestrée depuis son balcon. La France a manqué au devoir constitutionnel de sécurité qu'elle doit à tout ses citoyens. Kobili Traoré n'est pas un fou mais un assassin antisémite et demain il sera libre. Nous réclamons justice pour Sarah Halimi.

Nous vous invitons, le dimanche 25 avril 2021, à venir déposer une fleur accompagnée des mots : "Justice pour Sarah Halimi !" au pied des monuments aux morts de vos villes et de vos villages. Vous prendrez une photo de votre bouquet et l'afficherez sur vos réseaux sociaux, accompagnée du hashtag #justicepoursarahhalimi .

En ce jour, qui sera celui du souvenir des déportés, nous montrerons que le devoir de mémoire n'est pas un souvenir figé mais une source d'action et que la formule "Plus jamais ça !", pont aux ânes qui y sera comme tous les ans prononcée comme un mantra, n'est pas un mot d'ordre stérile.

Pour que vive la République et la Nation une et indivisible ! Pour la Justice et la Vérité !

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 12:07

Mme Jeanne BARSEGHIAN (EELV), maire de Strasbourg, et son conseil municipal ont rejeté, le lundi 22 mars 2021, l'adoption de la définition opérationnelle de l'antisémitisme adoptée par l'IHRA. Une décision si forte symboliquement que le chargé d'affaires près l'Ambassade d'Israël à Paris, Daniel SAADA, a écrit au maire de Strasbourg, dès le lendemain, pour lui faire part de son émotion.

L'IHRA (L'Alliance Internationale pour la Mémoire de l'Holocauste) rassemble des gouvernements et des experts pour promouvoir l'éducation, le travail de mémoire et la recherche sur l'holocauste. Le 26 mai 2016, les 31 pays membres ont adopté une définition dite "opérationnelle" de l'antisémitisme, afin de mieux pouvoir le dénoncer et le combattre. Depuis, les collectivités publiques sont sollicitées pour adopter des résolutions marquant leur engagement à combattre ce fléau qui n'en finit pas de renaître de ses cendres.

La ville de Strasbourg a inscrit l'adoption de cette résolution à l'ordre du jour de son conseil municipal, le lundi 22 mars 2021. Cependant, contre toute attente, par une majorité de 39 voix, dont celle du premier édile, Mme Jeanne BARSEGHIAN (EELV), la ville de Strasbourg rejette l'adoption de la résolution visant à adopter la définition opérationnelle de l'antisémitisme. En agissant de la sorte, la ville indique clairement renoncer à participer au combat contre l'antisémitisme et inflige un violent camouflet à la communauté juive d'Alsace si éprouvée, pendant la guerre, d'une part, et depuis vingt ans, d'autre part, par d'innombrables exactions perpétrées contre ses membres, ses cimetières et ses édifices.

M. Daniel SAADA, chargé d'affaires près l'Ambassade d'Israël à Paris, a réagi dès le lendemain par un courrier adressé au maire de Strasbourg. De manière exceptionnelle, le diplomate fait part au Maire de Strasbourg de sa profonde inquiétude, suite à la décision entreprise. Il espère que Strasbourg renoncera à la compromission.

 

L'inquiétude exprimée dans ce courrier est sans aucun doute en lien avec une autre décision prise au cours de ce même conseil municipal concernant des subventions publiques allouées à une organisation, en l'occurrence le mouvement turque Milli Görüs, prônant un islam politique et refusant de signer la charte relative à la question du séparatisme.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 17:14

Les attentats des 7 et 9 janvier 2015 ont suscité une vague de solidarité internationale évoquant celle suscitée au lendemain des attentats du WTC de New-York, le 11 septembre 2001. En l'espace de quelques heures nous étions tous Charlie, ce 7 janvier 2015. Les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène, les internautes affichant sur leurs profils ces placards : "Je suis Charlie", qu'ils aient ou non été lecteurs ou même sympathisants de la ligne éditoriale de l'hebdomadaire. Des personnalités des médias, du show-business et du monde politique ont également partagé le phénomène. Le président de l'Etat d'Israël, Shimon Peres, était également "Charlie", de même que les personnels de l'Ambassade d'Israël en France. Charlie est un symbole, celui de ce début d'année. Il est aussi l'arbre qui cache la forêt. Celle du terrorisme islamique hostile à l'ouverture, à la tolérance, à l'émancipation de la femme, à la liberté de conscience, à l'égalité et pour tout dire : à la démocratie.

Qui aurait pu imaginer que Cabu ou Wolinski périssent sous les balles d'un fusil d'assaut AK 47 ? Deux figures emblématiques du dessin de presse sont tombées nous laissant orphelins. Pourquoi ne retenir que ces deux noms ? Nous répondrons : "Pourquoi ne retenir que Charlie ?" Charlie est un symbole. Un symbole malgré lui. Ciblé par ses assassins pour marquer les esprits et s'acheter une notoriété à bon marché. Marat, en son temps, réclamait cent mille têtes pour impressionner les ennemis de la République naissante. Les djihadistes ont tué Charlie pour terroriser la France et s'assurer une couverture médiatique à grande échelle.

Plus qu'un organe de presse, les auteurs voulaient toucher l'Occident. La France, la Belgique, les Etats-Unis, qu'importe au fond. Dans leur vision binaire et primaire, ce qui n'est pas eux est l'ennemi. Journalistes, policiers, Juifs, la qualité n'a pas plus d'intérêt que l'anonymat d'employés dans des trains ou des tours d'affaires. Réduire l'autre à l'ennemi est le reflet d'une pensée conspirationniste, raciste et totalitaire. Le fait n'est pas nouveau dans l'histoire. Le précédent est le nazisme au XXème siècle. L'autre ne vaut pas plus qu'un matricule, un animal, une chose. Leurs discours répètent à l'envie les mots "chiens", cochons" ou "singes" pour désigner les non-musulmans. C'est l'essence même de l'humanité qu'ils refusent à leurs victimes. Ils se refusent eux-mêmes à la fraternité dans la diversité.

Bien sûr, pas d'amalgames. Pourtant comment ne pas ressentir l'absence de conviction à l'heure de prononcer ce "mantra" ? Comment ne pas ressentir le manque de consistance de la formule énoncée machinalement dans l'espoir que l'interlocuteur y trouve plus de sens et qu'il nous livre ce mystère, tandis que nous pansons des plaies encore vives, tout en voulant croire à la sincérité de la désolidarisation de l'Islam du djihadisme ? Le poison de la suspicion a déjà fait son lit à l'ombre des commentaires, sur le web francophone, se félicitant des attentats, des minutes de silence perturbées dans des établissements scolaires, des déclarations équivoques de certain responsable communautaire lors des cérémonies d'hommage du 11 janvier, entre autres faits. Une semaine après, ailleurs dans le monde, des drapeaux français brûlent aux cris "d'Allahu Akbar", les mêmes cris ayant accompagné les attentats. La suspicion est un poison qui porte atteinte à l'unité de la nation. Elle rend fragile et isolée la voix de nos concitoyens vivant un Islam apaisé.

Les attentats de ce mois de janvier justifient le nécessaire principe de laïcité permettant une coexistence pacifique entre tous les citoyens quelle que soit leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. La laïcité garantit notre système démocratique. Face au racisme meurtrier, totalitaire et théologique des terroristes, réaffirmer les principes de liberté, d'égalité et de fraternité est un acte de résistance. Le déni, le soupçon et la discorde doivent être vaincus pour que vive la République. Nous sommes tous Charlie et les autres.

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